Depuis plus de 30 années, l’anthropologue Sophie Bava a étudié la relation entre les Routes migratoires et itinéraires religieux. Focalisée sur le mouridisme, deuxième confrérie soufie sunnite au Sénégal (après la Tijanyyia), elle explique que la migration n’est pas une rupture pour la fois, non plus pour la pratique religieuse. D’ailleurs, c’est intéressant de voir que les personnes peuvent s’interroger sur le religieux dans le sens que la migration transforme sur le religieux dans le sens que la migration transforme la religion par le bas. Partir signifie ouvrir le champ des possibles.

Diplômé en sociologie, anthropologie et sciences des religions, Rachid Id Yassine dirige le premier baromètre de contrôle citoyen sur la sécurité (BCS) en Afrique qui a démarré au Sénégal, Gambie et Guinée Bissau pour continuer dans les payes sahéliennes afin de collecter les perceptions des populations sur les diverses menaces, à savoir le harcèlement, les violences basées sur le genre, les problèmes de climat et/ou la sécurité alimentaire.

À sa troisième année de thèse et membre du conseil du laboratoire de recherche “Médiations : sciences des lieux, sciences des liens” de Sorbonne Université, Malick Boup nous parle sur une de ses passions : la Responsabilité relative à la RSE (Responsabilité Sociétal de l’Entreprise) et aux enjeux de développement durable à l’échelle des territoires, particulièrement les grandes surfaces.

Dans cet entretien avec Ayumane Assengone, nous abordons la question de comment retisser les collaborations humaines entre african.es et comment inventer une éthique de vie basée sur nos connaissances et héritage. Nous explorons également comment la récupération des savoirs locaux et ancestraux peut être une source de sécurité humaine.